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CQNR 2
Ce qu'il nous reste

Nouvelle écriture de plateau sur le thème "ce qu'il nous reste".

Mis en scène par Jean-Noël Dahan

Avec Amélie Camélio, Byung-Yea Noh, Alex Pattie, Maïté Patros, Salomé Uzan, Mélodie Vidalain

 

Le 27 janvier 2016 à 19H à la Maison de l'Etudiant - Université Paris Ouest Nanterre La Défense


Le 28 janvier 2016 à 20H30 à la Salle des Fêtes - Nanterre

 

Ce spectacle est une nouvelle étape dans l'approche du thème "Ce qu'il nous reste" abordé précédemment à travers la forme CQNR. Cette dernière était consacrée au commencement. Celle-ci, au présent.

 

Ce qu'il nous reste, ce sont des forces archaïques de vie et de mort, mais aussi le plateau nu, la scène de théâtre.

S'agit-il simplement d'un espace vide ou bien d'un lieu où viennent s'incarner les tréfonds du psychisme ? Nous avons recherché la pure nudité, la plus simple platitude du plateau de théâtre. Le vide. La brisure, l'effacement progressif des codes. Jusqu'à ce qu'il ne reste plus que des présences, quelques lumières, des vies, de la liberté, des solidarités, l'intelligence, sans besoin d'un quelconque bouc-émissaire.

 

Nous avons ainsi composé cette forme nouvelle à partir de plusieurs chantiers : des gestes quotidiens, hypnotiques (se maquiller, se coiffer, se laver, manger, manipuler un tissu), tomber amoureux, improviser un conte pour l’être aimé à 3 heures du matin, improviser sur le thème « Personne ne me comprend », la liste des références les plus actuelles et stimulantes, une actrice qui roule, une autre qui rampe amoureusement contre le sol, chaque acteur dispose à sa guise du plateau durant 1 minute, séquence de questions adressées au public, la marche tendre (ensemble/dissociée/isolée), le mouvement automatique seul, à plusieurs, ensemble, les sons d’une radio analogique, le jeu de hasard, un arbre sur scène, un homme immobile sur le plateau durant tout le spectacle, le conte du présent (et non celui d’une fiction), interruption provisoire du spectacle, donner un chewing-gum au public, lui parler… Le spectacle trouve sa structure à travers une succession de séquences qui ne cessent de se contredire puisque chacune vient casser un code, une convention théâtrale, une habitude établies implicitement jusqu’alors. 

 

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